« A coté du célébrissime Concerto pour clarinette, voici la moins connue Symphonie concertante K297b, composée lors du second séjour parisien de Mozart. Les musiciens ici appartiennent tous à l’école française d’instruments à vent. Parler d’excellence de l’interprétation ici relèverait du pléonasme.
Le Concerto pour clarinette qui suit est dans le même esprit de légèreté et d’équilibre. Rarement les voix intermédiaires de l’orchestre n’ont été aussi clairement perceptibles. Le son de Florent Héau reste toujours souple, généreux et homogène, capable de pianissimos impalpables dans l’Adagio central. L’enregistrement en live donne ici l’avantage d’un produit fini qui ne sent pas le «renfermé». »
par Maxime Kaprielian (03/02/2009) (resmusica)
« Nous ne parlons pas assez souvent des instruments à vent, alors que l’école française a toujours été en pointe au niveau international. La Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, basson et cor de Mozart est régulièrement l’occasion d’en réunir l’élite : la version que viennent d’en donner Nora Cismondi, Florent Héau, Gilbert Audin et Mischa Cliquennois, avec l’Orchestre de chambre de Prague, est un vrai feu d’artifice (Transart Live). Nos « souffleurs », la pétillante hautbois solo de l’Orchestre national, l’élégant clarinettiste free lance (qui signe en complément une belle version du Concerto pour clarinette), le souverain basson solo de l’Opéra de Paris et professeur au Conservatoire, le virtuose deuxième cor de l’Opéra, font flèche de tout bois sans qu’aucun tire la couverture. Sonorités lumineuses et fruitées, joie de jouer digne de la musique de chambre. »
Le Figaro, Christian Merlin le 26/02/2009